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éditions Gaspard Nocturne

3 septembre 2012

Actualité

Notre actualité sur : http://gaspardnocturne.blogspot.fr

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29 octobre 2010

voir >> notre nouveau catalogue

13 août 2010

L'été propice aux grandes migrations

8Retrouvez-nous à notre > nouvelle adresse

. ( nous sommes passés par >> ici )

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< Photo Saint Benoît en Diois août 2010 r.t

18 juillet 2010

des nouvelles de Jean Saint-Vil

Durant ces deux mois qui viennent de suivre la parution de son recueil Je veux des mots debout, Jean a envoyé à ses amis 70 poèmes – tous, ou presque, dédiés à l'amour, à la femme aimée. L'homme écrit-il pour rester debout ? Ces mots-là sont-ils ceux qui le tiennent – mots d'amour confondus à l'amour-même, et l'amour à la vie, à sa possibilité jour après jour ? Chaque jour ou presque, un poème – ou deux.
Mais aujourd'hui, 70ème poème, 187 jours après le
Douze-un-dix...

Laissons parler la Terre

Laissons parler la Terre
En refrains de séismes
Qui font des bruits de fond,
Des roches-mères aux immeubles
Qui s'effondrent ou qui glissent
Sans préavis de casse.

Laissons parler la Terre
Sur les tons de sa colère
Qui monte en ascenseur
Jusqu'aux énièmes étages
Pour semer morts et larmes
Dans sa langue de bois.

Jean SAINT-VIL
le 17 juillet 2010.

28 juin 2010

La petite Lorraine

97829141564869782914156486Avec le temps, tout ce qui s'en va sert parfois à faire apparaître ce qui était caché.
Cette archéologie des vies humaines n'est pas la moins troublante, ni la moins merveilleuse.
Les petits pinceaux que l'on imagine à l'archéologue donnant le jour aux traces d'une civilisation sont aussi les plumes et les crayons de l'écrivain qui découvre des présences de vie oubliée dans les strates de l'écriture.
C'est ce qui est arrivé à Jean Vigna, qui poursuit son cours vers l'essentiel  – les élémentaires, déjà – qu'avec le temps on découvre, ou redécouvre.

En librairie le 1er juillet 2010. 70 pages. 15 €. ou chez l'éditeur. cliquez sur les images de couverture pour les agrandir.

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20 juin 2010

eOle

QUARTIER_LIVRE__P1030090Pour ce dernier week-end de juin qui fête l'art et le livre, nous invitons eOle
de retour d'exposition au château de Vogüé. Elle fera dialoguer sur nos murs les espaces infinis de l'art étrange qui est le sien, entre gravure, sculpture, écriture, photographie. Sa dernière œuvre, codocilles, rassemble plusieurs centaines d'épreuves photographiques issues de lithographies à partir desquelles ont écrit près de cinquante auteurs.

À Romans dans le cadre de QUARTIER LIVRE!

mur : codicilles. eOle 2010          cliquez sur les images pour les agrandir

26 mai 2010

j'ai dans l'âme

Lambert_SavigneuxJ'ai dans l'âme une odeur indicible
De vertige qui monte
Comme une eau de marée
Qui prend le pas sur le sable de la plage.

Une senteur si complexe
De relents de fruits de mer
Où se délaient goémons, algues vertes, anémones,
Et souvenirs de naufrages
Qui remontent à l'amont
De la nuit des temps morts.

De relents qui obstruent
Les chemins invisibles
Des épices, de l'or, de la soie, des esclaves, de la drogue,
Où les voiles, les gondoles, les pirogues, les hors-bords
Ont sombré,
Près des syrtes, des coraux, des brisants, des dérives,
Avec eux  les marins et bien d'autres,
Négriers, trafiquants, drug dealers et passeurs,
Dans les eaux assoiffées de la mort.                                      Jean Saint-Vil, le 25 mai 2010.
                                                                              Lambert Savigneux, photographie, mai 2010

6 mai 2010

je veux des mots debout

couv_je_veux_d_2Haïti est un pays avec tellement d'étages que nous disons souvent communément "dèyè mòn gen mòn" pour désigner la diversité des montagnes que sur son dos plein à craquer de misère elle porte à bout de bras. Autrement dit, c'est un montage de montagnes, ce pays dont le nom indien signifie d'ailleurs montagne avec ses variantes également bien connues Quisqueya et Bohio. C'est un ensemble de montagnes sur le dos de l'île la plus montagneuse des Antilles. D'une île qui a bon dos pour tous ceux qui s'en sortent. D'une île que personne ne veut porter sur son dos, à commencer par le groupe dit des amis d'Haïti. D'une île qui a le dos d'un dinosaure du jurassique qui, pas à pas, s'enfonce sous la mer.

C'est ainsi que Jean Saint-Vil, qui est par ailleurs géographe, parlait de son pays quelque temps avant que son dos ne craque si cruellement, brisant, tuant, ensevelissant les siens. Ce mardi noir, le douze-un-dix, s'est inscrit dans la profondeur de ce livre.

Cahier de Gaspard n° 9 - ISBN 978-2-914156-47-9   70 pages  10 €  En librairie
ou à défaut
chez l'éditeur. Il est également possible de s'abonner aux Cahiers de Gaspard ( 4 n°par an, 40 €)

17 avril 2010

le cœur tambourine au vent

MyraCoppeyÇa y est ! J'ai perdu le mémo, la mém, la mé, il me semble bien que j'ai perdu quelque chose !
Mais quoi ?
...
Où suis-je ? Damned ! Je suis tombée au beau milieu d'une page toute blanche et j'ai mal à la racine des cheveux. Mes doigts se crispent. Le stylo tourne entre mes doigts. Je me gratte la tête. J'ai beau regarder de tous les côtés ! Tout est blanc, pur, vierge ! Vertige ! No woman's land. Je suis seule, toute seule et dans un silence total, irréel, terrible. Angoisse ! Me ressaisir. Est-ce un rêve ou un cauchemar ?
Où sont passés les gens, les autres ? Où êtes-vous donc passés ?

Et très vite, le manque ! Un manque terrible ! Il faut quelque chose, un décor, de la matière, un arbre par exemple, un châtaignier pourquoi pas ? Il me faut un chemin pour ne pas m'égarer, un chemin de conte peut-être. Il me faut de la couleur, un arbre d'un vert tendre, un sentier gris ou roux, un ciel hâlé par l'aurore ou noirci par mon encre. Il me faut une présence, un brigand, un loup, un écureuil ou une fée, un puceron ou une belette. Il me faut une atmosphère, une forêt touffue, une clairière ensoleillée, une futaie mystérieuse, une cabane inconnue. Il me faut une intrigue, il me faut une forme et des précisions, il me faut une foi et un élan, il me faut un rire peut-être ou une chanson, un personnage secondaire, une galette, et...

Extrait d'un texte encore inédit de Valérie Tröndle, dont nous publions >>> Au nom du Père
Le cœur tambourine au vent, lavis-pastel de Myra Coppey (jeux dans la nuit 2)

3 avril 2010

Grenoble

delfino_meg21Quel sera l'avenir des Barbarins Fourchus ?
Beaucoup de rumeurs et peu de certitudes.
En décembre 2010, la convention qui lie l'association Barbarins Fourchus à la Ville de Grenoble pour animer et gérer le Théâtre 145 arrive à son terme...
Le collectif Barbarins Fourchus, sur la lancée de ses multiples et riches actions dans tous les domaines du spectacle vivant et du partage culturel, a imaginé un nouveau projet pour les années à venir.
Cette équipe de saltimbanques de tous bords et de tous talents a su créer un lien très fort, fécond et unifiant entre les artistes et les habitants de cette ville et en particulier de ce cœur dense et populaire qu'est le quartier Berriat / St. Bruno.
Leur nouveau projet veut défendre une culture alternative d'échange et de partage autour d'un lieu de création permanent. Pour mieux le connaître, rendez-vous sur le > site du théâtre 145.

1 avril 2010

Vanessa Gault

VanessaGault_newvan3Vous pourrez rencontrer Vanessa Gault lors d'une séance de présentation-dédicace de son roman "Une famille nucléaire" le 10 avril à la librairie L'Alinéa, 227 rue de Charenton à Paris 12e.

Suivez toute l'actualité de cette jeune auteur dont l'itinéraire est déjà jalonné d'aventures, d'épreuves, de combats, victorieux ou incertains, dont elle nous livre, peu à peu, dans un évident talent d'écriture, les secrets et les mystères.

Pour mieux connaître Vanessa Gault visitez  >  son site

8 mars 2010

l'obscénité de Dieu

P1130623Faudra-t-il encore longtemps avant de voir naître un enfant aux yeux clairs, lavé de toute la noirceur des inquisitions, des vengeances, des peurs et des dominations...
Non, car chaque enfant qui naît est une chance pour l'humanité, mais on lui saute dessus à bras raccourcis, avant même qu'il ait vu le jour, bien souvent. On le nourrit à des dieux de lait ou de noirceur, jusqu'à ce qu'adolescent il ait la force, peut-être, d'ouvrir les yeux sur le monde.
Il verra alors l'obscénité de Dieu.
Ecoutez Cultures d'islam de cette semaine.

21 février 2010

le pouvoir de l'écriture

sign_cathIl n'y avait pas une ligne de plus dans le courrier adressé par Catherine.
Mais ce blanc silence des mots était son message. Comme la musique fait avec le silence, l'écriture fait avec le blanc, et l'invisible avec l'image (car il y avait des images, dans le second courrier – il faudra cliquer sur la signature pour les voir). La signature. C'est la première marque de l'existence d'un individu humain. Son fragment d'écriture. Son empreinte. En elle est inscrite le pouvoir magique. Toujours le même, le seul, l'unique pouvoir magique que nous transportions : celui de la connaissance du bien et du mal.
Je pense à Augusto Boal, avec qui j'ai eu la grande chance de faire un stage. Ce que nous mettions en scène reflètait des réalités socio-politiques, et lorsque nous permettions à nos personnages de résoudre un conflit de façon irréaliste (l'agresseur se transformait en ami, par exemple), il s'exclamait STOP ! C'est magique !
Nous n'avions pas le droit de faire les magiciens.
C'est en travaillant en confiance avec nos moyens de fourmis, que nous transportons le véritable magicien qui opère, par-dessus notre dos.

17 février 2010

rue cases-nègres

Rue_Cases_NegresActualité importante qui nous touche particulièrement, tous les amis qui gardent le souvenir ineffaçable de Joseph Zobel, qui nous avait fait l'amitié de venir dans notre région pour diverses rencontres il y a tout juste dix ans, soirées mémorables, lectures, ateliers, stage, et pour revoir en sa compagnie, à Romans, le beau film d'Euzhan Palcy, Rue Cases-Nègres, qui ressort sur les écrans. 
Préparez vos mouchoirs, votre colère, vos espoirs.

Écoutez l'interview d'Euzhan Palcy >>> tout arrive sur france-culture.

l'affiche de la première sortie du fim

14 février 2010

une famille nucléaire

couv1unecouv4une

Ce roman ne pèse pas, on voudrait le lire d'un trait, comme les romans de notre enfance. Le drame est violent. Les personnages d'enfants plus que touchants. Les adultes vus à la bonne distance. Le roman rend visibles les liens qui tirent les ficelles dans les profondeurs sombres de la famille. Ces liaisons, comme celles entre les atomes, qui font qu'un corps existe. Mais la famille est-elle un corps ?
Ce roman taillé en facettes jette des lumières ouvertes. Tant de questions s'éclairent. Comme une révélation à rebours il fait apparaître le négatif de la photo : l'amour ?
Oui, l'amour. Il fait certes du chemin entre rêves et réalités, tendresse, espoir et frustration.

Une famille nucléaire de Vanessa Gault  ISBN 978-2-914156-45-5   184 pages  18 €  En librairie le 1 mars 2010
au besoin
chez l'éditeur.

voir aussi >> un rêve       cliquez sur les images de couverture pour les agrandir.

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