les olagnates

«Les Olagnates. Ce mot est venu par hasard, il insistait. Je ne connais pas son origine et n'en trouve pas trace dans le dictionnaire des expressions dauphinoises.
Est-ce à cause des "olagnes", ces châtaignes du pays hérissées de piquants ? Les maladies sont-elles comme ces bogues qui déchirent... mais quand on les a ouvertes, on trouve l'humain.»
Nicole Chaabi, Les olagnates, extrait de l'avant-propos.

C'est au printemps 2008 que Nicole Chaabi ouvre un blog sous ce titre étrange resurgi du passé et, jour après jour, elle va recréer, plutôt que retrouver, des souvenirs enfouis par le temps et la nécessité de vivre. Les personnages qui n'avaient pas alors la parole vont surgir et se précipiter dans ses pages.

voir aussi Un bain de jouvence                                                              (cliquez sur la 4è page de couverture pour l'agrandir)

Comments

[gaspard]

Bernadette
Je crois que c'est pour cela que ce sont "les olagnates" : ça reste hérissé, hérissant

[Bernadette]

J'ai la parfaite sensation du désespoir d'exister... quoique l'entrée en matière de l'ouvrage dise qu'en ouvrant ce livre on trouve l'humain. Certes oui, l'humain... diminué, ou autre, ou étranger à l'humain "général" ! un "soigné", un "protégé", un "encarté", "encadré" dans l'obligation (sociale !) d'OBEIR, de se renoncer pour faire ce qu'on lui dit de faire. D'autre réponse que la révolte ou la soumission rarement la fuite effective, si possible les fuites psychologiques en brefs éclats divers détaillés en première partie de l'ouvrage ?
J'ai lu avec beaucoup d'intérêt l'histoire du schizophrène s'analysant comme un psychiatre. Rien ne lui échappe de son intériorité, de ses différences.
Brèves interventions des accompagnants de ces délaissés ou plutôt ces trop emménagés en collectif dûment organisé depuis des décennies pour le bien-être social général !
Je n'échappe pas au bouleversement que provoque ce livre par son contenu.
Mais me reste une impression de génial brouillon ou annonce d'un bouquin superbe !! brouillon pour sa forme en fragments, scénographies (?) courtes ou long échappement dûment analysé. C'est peut-être voulu, savant, ou non, mais pour moi ça reste bancal. Je n'accroche pas à cette forme ou absence de forme – je ne saisis pas, je reste sur ma faim !
Bernadette de Féline.

[claire]

Surprise.
Merci pour les personnes âgées.