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éditions Gaspard Nocturne
6 février 2006

Rina Santoro

rina_santoro1

Née en Italie du Sud, dans les Pouilles, elle émigre en France à l'âge de douze ans et commence à écrire dans sa tête d'abord, puis sur le papier. Elle a publié des nouvelles, des traductions, de la poésie, un roman noir : "Prof sur canapé" (K éditions).

Son dernier livre :
Parlez-moi d'amour
Il y a dans l'Italie du sud une coutume très ancienne réservée aux  femmes. C'est une danse. Elle est comme un vent puissant, comme une traversée du feu, un orage brutal qui féconde la terre.
L'auteur de ce livre ne raconte pas cela. Mais elle en vient. Et c'est une autre traversée, une autre pluie, une autre danse dans cette ville à l'étrange consonance – Romans – qui diront le chant perdu.

Au courrier des lecteurs :

de Bernadette de Féline, écrivain :

… une immédiateté de la sensation, ressenti d'une poésie en bourrasques et dans une espèce de liquidité de l'écriture. Mots qui se prennent et se déprennent, s'assistent, se poussent en file indienne.
Contenu de psychanalyse. Donc bien dans la collection Poésie et psychanalyse.

Début assez banal : trois filles en mots serrés, de ces innombrables femmes actuelles libres ou croyant l'être, pleines d'appétits, responsables de leurs comportements et en même temps déboussolées.
Et voilà que " PAPA !" déboule ou plutôt laisse paraître que c'est lui qui a pris toute la place ou presque – l'inconscient en révèle l'absolu, un amour éperdu qui fait écran devant l'Homme. Et alors il y a cette fabuleuse fable à l'intérieur du livre, un mort à conserver. Fable ou splendide nouvelle, sortie toute palpitante de l'inconscient avec ce qu'il faut de conviction réaliste, le mort dans la cave. Conservé, idolâtré, idole mortuaire dont on ne peut se séparer mais qui se défaisant de l'idole au cadavre ( et non plus exquis cette fois !) apparaît, finit par apparaître dans sa morbidité ridicule, puis dans sa destruction poussiéreuse, puis dans la cendre convenable d'un deuil accepté.
Vive alors les passions et adieu définitif PAPA !
Un beau livre, oui ma foi !
B. de F. 

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