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éditions Gaspard Nocturne
1 janvier 2006

Ragamù

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C’est le mois d’août. Il n’a pas fait très chaud en Corse cette année-là, j’ai le souvenir d’étés plus brûlants. Dans mon île rugueuse le temps s’écoule par saccades, tantôt l’envie de vivre vous abandonne et l’on voudrait pourrir sur un banc comme une vieille femme, tantôt une sorte d’ardeur vous pousse en avant, côté mer ou côté maquis, envie de s’offrir au soleil sur un rocher au bord des vagues ou de se perdre au ras du sol dans la dure exubérance du maquis. Alternative aux brûlures de la mer,le moutonnant maquis.
Je l’attends. Je sais qu’il ne va pas tarder, encore quelques jours et il m’aura rejointe, il se sera arraché à son travail, il sera là. Sa voix hier au téléphone me révèle quelque chose de son état d’esprit : Angèle, notre jeune voisine avec laquelle il a conversé d’abord lui a donné de mes nouvelles et dit que j’étais en pleine forme, son accent corse faisant chanter cette forme plus qu’elle le méritait.
Les premières lignes de Ragamù.
De Françoise Joly voir aussi  Histoire brisée
                                          L'œil bleu de la gravière

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